lundi 13 octobre 2014

L'AGENDA DE LA QUINZAINE

LES ÉVÉNEMENTS DE LA SEMAINE ÉCOULÉE... 
 
Vendredi 10 octobre 2014 :
Le prix Nobel de la paix 2014 a été attribué le vendredi 10 octobre à la Pakistanaise Malala Yousafzai  âgée de 17 ans seulement pour « son action en faveur de l'éducation des jeunes filles indiennes »  et à l’Indien Kailash Satyarthi âgé de 60 ans, défenseur des droits des enfants au Pakistan qui  « doivent aller à l’école et ne pas être financièrement exploités».
L'Académie souligne également qu'«à travers son combat héroïque, Malala Yousafzai est devenue une porte-parole de premier plan en faveur de l'éducation des jeunes filles». Depuis des années, l'adolescente, de loin la lauréate la plus jeune en 114 ans d'histoire du Nobel, milite pour le droit des filles à l’éducation, ce qui lui a valu d’être la cible d’une tentative d’assassinat qui a failli lui coûter la vie il y a deux ans presque jour pour jour, le 9 octobre 2012.
Tous deux méritaient bien d’être récompensés de la plus haute distinction «pour leur engagement contre l’oppression des enfants et des jeunes, et pour le droit de tous les enfants à l’éducation» a  lancé le président du comité Nobel norvégien, Thorbjoern Jagland.
Pour le Mouvement de la paix français, ce prix Nobel de la Paix est un fort encouragement  à  la mise en œuvre concrète par les individus et les États, du programme de l’UNESCO  pour « une culture de paix et de non-violence ». Pour lui, l’éducation à la paix et l’égalité des droits entre les hommes et les  femmes sont les clés de voûte de la construction de la paix.

Dimanche 12 octobre 2014 :
Les représentants des pays réunis dimanche au Caire se sont engagés à verser 5,4 milliards de dollars (4,3 milliards d'euros) pour venir en aide à la bande de Gaza dévastée par cinquante jours de guerre cet été. Ils ont également exigé des Israéliens et des Palestiniens qu'ils reprennent sérieusement les négociations de paix.
Le secrétaire d'État américain, John Kerry, a déclaré :  « Un cessez-le-feu, ce n'est pas la paix. Nous devons nous rasseoir à la table [des négociations] et aider les parties à faire des choix difficiles, de vrais choix. Ces choix dépassent un simple cessez-le-feu parce que même le cessez-le-feu le plus durable ne peut remplacer la paix, même le cessez-le-feu le plus durable ne peut remplacer la sécurité pour Israël et un État et leur dignité pour les Palestiniens».
«En 2009, la communauté internationale s'était déjà réunie en Égypte pour la reconstruction de Gaza, dévastée par trois guerre ces six dernières années", a rappelé le secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki Moon. «Nous avions promis notre soutien et nous étions convenus de reconstruire et, aujourd'hui, nous sommes à nouveau ici (...), le cycle construction-destructions se poursuit, il empire», a-t-il regretté.
Catherine Ashton, la chef de la diplomatie de l'Union européenne, a estimé que «cela doit être la dernière fois que l'on appelle la communauté internationale à reconstruire Gaza». «On ne peut pas retourner au statu quo ante qui s'est révélé intenable (...) Il faut une solution politique pour Gaza dans le cadre plus large de discussions entre Palestiniens et Israéliens sur la solution à deux Etats (...), la seule véritable solution», a-t-elle plaidé.
Si l'on tient compte du fait que la grande majorité des gouvernements, même s'ils ne le disent pas publiquement, estiment que le gouvernement israélien est largement responsable des destructions à Gaza par ses attaques et bombardements, complètement disproportionnés face au problème des tirs de roquettes par le Hamas, une question devra bien être abordée un jour : quelle rétorsion financière la communauté internationale devra-t-elle mettre en oeuvre pour faire une pression efficace sur le gouvernement israélien pour qu'il accepte la solution d'un état palestinien ?

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CEUX DE LA SEMAINE À VENIR...

Vendredi 17 octobre 2014 :
La Journée Mondiale du Refus de la Misère est célébrée chaque 17 octobre. Née de l’initiative du père Joseph Wresinski et de celle de plusieurs milliers de personnes de tous milieux qui se sont rassemblées sur le Parvis des Droits de l’Homme à Paris en 1987, cette journée est officiellement reconnue par les Nations Unies depuis 1992.
(voir article général sur ce blog).

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